Un prédicateur raconte qu’il a vécu de longues années en Arabie saoudite mais à l’adolescence, le travail de son père les amena aux États-Unis.
Il raconte que les premiers temps, il était très gêné lorsqu’il mettait les pieds dehors, il osait à peine lever la tête non habitué à la liberté vestimentaire du pays. Il explique que petit à petit, tout devint banal.
Il fréquentait dans son établissement que des non-musulmans ou des musulmans non pratiquants et avoua lui même, ne plus pratiquer et ne plus penser à la religion.
Quelques années passent et un jour, un jeune homme lui demande si il souhaite venir à une rencontre que leur association organise. Il dit avoir accepté pensant être invité à une fête étudiants.
Il arriva sur les lieux et ne vit aucune fête à l’horizon. Il voulu repartir mais resta par politesse. Il dit avoir finalement apprécié cette rencontre aux agréables échanges autour d’une pizza.
Il se fit raccompagner par son nouvel ami, qui lui demanda s’il pouvait s’arrêter quelques minutes en chemin.
Il accepta. Le prédicateur relate que son ami s’arrêta devant une petite mosquée de New York et lui dit : Je n’en n’ai que pour quelques minutes, je prie et je reviens.
Il explique que le fait de voir ce nouvel ami, descendre de sa voiture et se rendre à la mosquée, l’a immédiatement renvoyé à son statut de musulman qui ne pratiquait plus.
Le simple fait de voir une personne, qui lui ressemblait en tout point, abandonner la vie mondaine quelques instants pour répondre à son devoir religieux l’a réveillé de son insouciance. (Ghafla)
Il descendit de la voiture, entra dans la mosquée, fit ses ablutions et reprit la prière.
Il ne s’arrêta pas là car il reprit des études religieuses et se spécialisa dans l’étude du Coran.
Aujourd’hui, c’est un prédicateur qui enseigne l’islam et le Coran à des étudiants du monde entier.
On dit qu’une image vaut parfois mieux que mille mots, on pourrait dire également, qu’un bon comportement vaut parfois mieux que mille rappels.