Une vidéo sur les réseaux, montre un homme qui demande à des jeunes musulmans, ce qu’ils feraient si un de leur ami sortait avec leur soeur.
La majorité des jeunes ont tenu des propos très grossiers expliquant qu’eux ne s’en priveraient pas, mais ils termineraient celui qui oserait toucher à leur soeur. Le fameux halal pour moi, haram pour toi.
On pourrait citer de nombreuses causes, cependant et malheureusement, cette façon de penser vient souvent de l’éducation inculquée par les parents malgré eux.
On dira du garçon, lui, ma3lich (pas grave) ça se voit pas – (comprendre sa virginité). Il peut sortir à pas d’heure, fréquenter les chichas, bars et boîtes de nuit et même commettre la fornication – tant qu’il reste un peu discret et ne met pas une fille enceinte – «HamdouLah» !
La fille – elle – on lui explique qu’elle n’a le droit de rien et doit absolument se préserver, non pas pour LE REGARD DU CRÉATEUR, mais pour LA LANGUE DES CRÉATURES ! Ici, le fameux qu’en dira-t-on.
Religieusement parlant, l’homme et la femme sont égaux face aux péchés. Les relations hors mariage, la fornication, la fréquentation des endroits blâmables sont interdits pour les hommes comme pour les femmes.
Anas a rapporté qu’un jour : Un homme était assis en compagnie du Prophète ﷺ lorsque son fils vint auprès de lui. Il l’embrassa et le fit asseoir sur ses genoux. Vînt ensuite sa fille. Il l’a prît et l’assit à côté de lui. Alors le Prophète ﷺ lui dit : «Tu n’as vraiment pas été équitable.» (Rapporté par Al Boukhari)
Que dire alors des parents qui laissent leurs garçons commettre les pires péchés et qui interdisent à leurs filles des choses licites uniquement pour le regard des gens ?
Au jour dernier nous serons seuls face à nos actes. Nous serons jugés en fonction des commandements qui nous ont été prescrits et non en fonction de notre genre.
«Les musulmans et musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, craignants et craignantes, donneurs et donneuses d’aumônes, jeûneurs et jeûneuses, GARDIENS DE LEUR CHASTETÉ ET GARDIENNES, invocateurs souvent d’Allah et invocatrices : Allah a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense.»
(Coran sourate 33 – verset 35)