Profiter du chaos

Certains crient à la honte et aux amalgames, car des mosquées publient des communiqués pour appeler au calme.

Un commentaire disait que les rabbins et les prêtres avaient la dignité de ne pas se rabaisser à cela contrairement aux imams.

Ces communiqués sont en vérité un devoir, au nom de la condamnation du blâmable commandé par notre religion.

Ils rappellent aux musulmans qui participent ou ont l’intention de participer à cette fitna que ces agissements et notre éthique sont absolument antinomiques.

On ne répond pas à l’injustice par l’injustice et on ne détruit pas les biens d’autrui et les biens publics.

Qu’a t’on gagné si ce n’est chaos, peur, destruction, vies écorchées, brisées et bon gré mal gré, haine viscérale contre les quartiers et par analogie contre les musulmans en perpétuelle ligne de mire.

Et on se voile la face commentant ici et là que ce sont que des non-musulmans déguisés en musulmans pour nous causer du tort.

Oui, dans ces émeutes, il n’y a pas que des musulmans, mais les vidéos qui circulent montrent des femmes qui portent le voile dans des situations répréhensibles sans oublier les éternels WALLAH ou sur le Coran, entendus dans les très nombreuses vidéos qui font le tour du web.

Même si beaucoup pensent que les écrits ne servent à rien, notre bien-aimé Prophète ﷺ a dit :

«Quiconque parmi vous constate quelque chose de condamnable, qu’il y mette fin. S’il ne le peut pas, QU’IL S’Y OPPOSE VERBALEMENT. A défaut qu’il le désapprouve en son cœur et cette attitude constitue le plus faible degré de la foi.»

L’imam Nawawi rappelle cependant que si faire cesser le mal peut causer un plus grand tort, se préserver alors de l’action et s’y opposer de manière verbale et à défaut avec le coeur, si la parole peut, elle aussi, être préjudiciable.

Allah ﷻ dit :

«N’obéissez pas à l’ordre des outranciers qui sèment le désordre sur la terre et n’améliorent rien».

Sourate 26 verset 151

Puisse chaque parent préserver ses enfants et chaque musulman revenir à la raison et agir uniquement de manière licite, saine et intelligente comme nous l’exhorte notre foi.

«On ne cueille jamais le fruit du bonheur sur l’arbre de l’injustice»

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