Nous sommes témoins depuis plusieurs mois des terribles massacres à Gaza.
Nous sommes submergés par la tristesse, la compassion, la colère, les pleurs, la honte, l’impuissance face à l’injustice et l’oppression que supporte ce peuple depuis trop longtemps.
Malgré l’obscurité de la situation, jaillissent des décombres apocalyptiques, des âmes lumineuses qui touchent et interpellent l’humanité.
À Gaza, des héros sans cape, ni armure se révèlent au Monde.
Ils sont nombreux, mais parmi eux un homme, qui venait de perdre des membres de sa famille, appelle ses coreligionnaires abattus par la douleur, de rester forts et patients, de prier pour les morts et de s’en remettre totalement à leur Seigneur avec force et honneur.
Un grand-père, coiffé d’un turban et d’une longue barbe, toucha les coeurs par sa résilience et ses déchirants adieux à sa petite fille décédée qu’il chérissait infiniment. Une dernière fois, il l’enlaça, l’embrassa tendrement en lui chuchotant : l’âme de mon âme.
Un petit grand frère, qui exhorte avec amour et patience, son petit frère gravement blessé, à rester courageux en répétant : la ilaha ila Lah, l’unicité de Foi.
Un papa, assit à même le sol, son nourrisson dans ses bras, lourdement blessé, bandé de la tête aux pieds, se réfugiant dans la lecture du saint Coran, malgré le chao ambiant.
Le Monde a regardé et s’est demandé le secret de leur patience et leur dignité.
Ce peuple, ces hommes, femmes, enfants, médecins, secouristes, journalistes, humanitaires … se sont simplement accrochés à leur FOI.
La nuit où toutes les liaisons ont été volontairement supprimées, une voix s’est élevée d’un minaret, rappelant que si toutes les connexions avec le monde ont été coupées, la connexion avec le Seigneur des mondes ne pourra jamais leur être ôtée.
« Certes ceux auxquels l’on disait : Les gens se sont rassemblés contre vous; craignez-les – cela accrut leur foi – et ils dirent : Allah nous suffit, Il est notre meilleur garant ». (Coran 3 verset 173)
حَسْبِيَ اللَّهُ وَنِعْمَ الْوَكِيل