D’un monde à l’autre

Pensez-vous que le bébé dans le ventre de sa mère arriverait à croire ou même imaginer notre monde ?

Lui qui vit dans l’obscurité, comment pourrait-il imaginer la lumière ?

Lui qui ne connaît que le noir, comment pourrait-il imaginer les couleurs ?

Lui qui se nourrit via le nombril comment pourrait-il imaginer qu’on puisse se nourrir en utilisant notre bouche constituée de dents ?

Lui qui tire ses nutriments via le sang de sa mère comment pourrait-il imaginer l’incroyable multitude et variété de nourritures, de mets, de goûts, de textures et de parfums que nous avons à notre disposition ?

Lui qui vit dans le liquide amniotique et s’oxygène par le placenta, comment pourrait-il imaginer qu’il vivra hors de l’eau et respirera seul grâce à ses poumons ?

Lui qui vit dans un monde où il a à peine la place de bouger, comment pourrait-il imaginer qu’il va vivre dans un monde qui se nomme la Terre – suspendue dans un espace infini entouré de planètes, d’étoiles et de galaxies – aux distances qui s’évaluent en années-lumière ?

Lui qui est seul dans son monde, comment peut-il imaginer qu’il y a un monde où se trouvent des milliards d’habitants qui ont chacun une personnalité, une apparence et une origine qui leur est propre ?

En vérité, nous sommes à l’image de ce bébé. Nous sommes passés du monde des âmes au monde de l’utérus sans aucun souvenir.


Aujourd’hui, nous sommes parmi les vivants – conscients et avertis que notre voyage n’est pas terminé.

Demain nous devrons inévitablement rejoindre le monde des morts et de l’au-delà.

Alors quand bien même beaucoup de choses nous semblent invraisemblables ou inimaginables nous devons accepter le fait de ne pas tout saisir ou tout comprendre et cela fait partie de la FOI.

Puissions-nous quitter ce monde de la plus belle façon, laisser une empreinte positive et compter parmi les âmes satisfaites et agréées.

N'hésitez pas à partager à votre entourage :