Il y a un médecin sur les réseaux qui essaie de prévenir des dangers de certains produits largement consommés afin de préserver sa santé.
Beaucoup le remercient et tentent au mieux de suivre ses conseils mais d’autres, lui en veulent lui reprochant d’incriminer ces aliments qu’ils aiment tant.
Ni une, ni deux, ils disent préférer se désabonner, pour les plus radicaux, le bloquer, afin de ne plus tomber sur ses publications, alors qu’ils sont tranquillement en train de scroller.
Religieusement parlant, on trouve les mêmes réactions. Lorsqu’un rappel est partagé et qu’on est concerné, forcément, l’ego est piqué.
Accepter d’être dans l’erreur, se remettre en question, cesser un péché, changer un comportement ou une croyance n’est pas chose aisée.
Alors certains avouent ne pas s’informer ou se désabonner de comptes de rappels, pensant trouver dans l’ignorance : paix et sérénité.
Dans ce monde, lorsqu’un délit est commis, l’excuse, « je ne savais pas », n’est pas tolérée. Les autorités répondront : « nul n’est censé ignorer la loi » et la sentence sera appliquée, bon gré mal gré.
De même pour la spiritualité. Commettre le blâmable par ignorance, alors que la science est à notre portée, n’est pas une excuse acceptée.
Le Prophète ﷺ a dit :
« La quête de la science est une obligation pour tout musulman ».
Le croyant a le devoir et l’obligation d’acquérir les savoirs nécessaires pour exceller dans son adoration et se préserver du mal, des péchés et tentations.
Le bonheur et la paix ne se trouvent pas dans le déni.
Mieux vaut être secoué par une vérité et l’affronter, qu’engloutit par un mensonge qu’on ne pourra que regretter.