L’homme doit être un exemple, pour sa communauté et sa famille dont il est responsable. Il doit être sincère, avoir un bon comportement et accomplir parfaitement toutes les actions obligatoires de sa religion, sans trouver d’excuses ni les reporter.
Le musulman dévoué accomplit ses prières, tant que possible, en groupe à la mosquée, car le Prophète ﷺ a dit que : « Prier en groupe est 27 fois meilleur que de prier tout seul ». [Rapporté par Al-Boukhari et Muslim]
Le Prophète ﷺ était très soucieux à ce que les hommes fassent leur prière en congrégation à la mosquée.
Pour les compagnons, peu importait la distance qui séparait leurs foyers de la mosquée.
La prière en commun était tellement chère pour eux à tel point qu’ils se réjouissaient de la distance entre leurs demeures et la mosquée, car chaque étape vers la mosquée sera comptée parmi leurs bonnes actions et ils seront, ainsi, récompensés.
Le Prophète ﷺ a dit : «Quiconque prie eI ‘icha – (la dernière prière de la journée) – en commun, c’est comme s’il a prié la moitié de la nuit et quiconque prie el Fajr – (la prière de l’aube)- en commun, c’est comme s’il a prié la nuit toute entière». [Rapporté par Muslim].
Le véritable musulman est soucieux d’accomplir ses adorations et ses prières de la meilleure manière. Il ne doit pas se satisfaire de mouvements mécaniques avec un coeur sans profondeur et un esprit ailleurs.
L’homme musulman doit être un atout pour la société, la communauté et particulièrement pour sa famille, dont il a la charge et la responsabilité. Pour cela, il doit œuvrer pour percevoir un salaire licite.
Le travail est comparé à une adoration. L’islam encourage l’effort en vue de gagner sa vie.
فَإِذَا قُضِيَتِ ٱلصَّلَوٰةُ فَٱنتَشِرُوا۟ فِى ٱلْأَرْضِ وَٱبْتَغُوا۟ مِن فَضْلِ ٱللَّهِ وَٱذْكُرُوا۟ ٱللَّهَ كَثِيرًۭا لَّعَلَّكُمْ تُفْلِحُونَ
« Puis quand la prière est achevée, dispersez-vous sur la terre et recherchez quelque effet de la grâce d’Allah et invoquez LE beaucoup afin que vous réussissiez » Sourate 62 – verset 10
D’après Abu Jaafar : « Celui qui cherche ce qui est licite pour éviter la mendicité, nourrir sa famille rencontrera Dieu avec un visage comme la pleine lune ».
A notre époque, nous voyons beaucoup d’hommes vivre au crochet de la société ou au crochet de leur épouse, alors qu’ils ont les capacités pour travailler.
Ils vivent dans l’oisiveté et dans une forme de mendicité qui sont des comportements fortement réprouvés en Islam.
Ils préfèrent voir leurs épouses prendre en charge le foyer, plutôt que de faire un travail qui risque de les fatiguer !
Le Prophète ﷺ a dit dans un hadith authentique rapporté par Boukhari : « Nul n’a jamais mangé de nourriture meilleure que celle procurée par le travail de ses mains, certes le Prophète David – Daoud sur lui la paix – ne mangeait que le fruit du travail de ses mains»
La sagesse de ce hadith nous relate que si les Prophètes mangeaient du travail de leurs mains tel l’artisanat, l’agriculture, l’élevage et autres professions, les autres personnes qui n’ont pas la lourde responsabilité de la Prophétie devraient à plus forte raison en faire autant afin d’éviter de se rabaisser à demander la charité aux gens.
Un jour, quelqu’un demanda au Prophète ﷺ de l’argent en aumône, alors qu’il était physiquement bien portant.
Le Prophète l’interrogea s’il avait quelque chose à la maison. L’homme répondit : juste une couverture et un récipient pour boire de l’eau ! Le Prophète ﷺ demanda de les lui apporter et mit ses objets à la vente.
Quelqu’un proposa un dirham, un autre offre deux dirhams.
Le Prophète ﷺ remit l’argent à cet homme et lui dit : avec un dirham achète à manger pour ta famille et avec le dirham qui reste, achète une pioche et apporte là moi. L’homme revint avec la pioche et le Messager lui demanda d’aller couper du bois pour le vendre.
L’homme revint deux semaines plus tard avec la somme de dix dirhams gagné par son travail. Le Prophète ﷺ lui dit : « Cela est beaucoup mieux que la mendicité qui va être une marque sur ton visage le jour de la résurrection » Rapporté par Boukhari, Mouslim et d’autres.
Une fois que le musulman acquiert un salaire, il a le devoir et l’obligation de s’acquitter de la zakat s’il en est redevable.
Il calcule avec précision et honnêteté la somme due et la distribue conformément aux commandements de l’Islam.
La Zakat, pilier de l’islam, est un acte d’adoration qui est malheureusement trop souvent négligé. Elle est d’une grande importance car elle est le droit des pauvres, des nécessiteux, de la veuve et l’orphelin.
A la mort du Messager, certaines tribus ont affirmé continuer d’effectuer la prière, mais cesser l’acquittement de leur zakat. Abou Bakr, le premier calife leur dit : « Je combattrai quiconque sépare la Salat de Zakat ».
Ces propos d’Abu Bakr montrent qu’il avait une compréhension profonde de la religion et de l’importance de ne jamais abandonner la zakat.
Enfin, l’homme consciencieux, projette d’honorer le pèlerinage à la maison d’Allah si il a les capacités physiques et financières.
C’est également une adoration qui tend à être négligée de part le coût financier qui augmente chaque année, mais également du fait que nombreux préfèrent le retarder à un âge avancé car le pèlerin revient débarrassé de tous péchés comme s’il était un nouveau-né.
Il faut bien comprendre la sagesse de ce grand voyage spirituel et religieux, pour avoir cœur à le faire. Pour cela, il ne dépensera pas son argent licitement gagné, de manière indécente ou irréfléchie, mais fera le nécessaire pour mettre un maximum de côté pour se rendre avec bonheur en ce lieu sacré.
L’homme en islam doit toujours veiller à vivre sa vie avec droiture et intégrité. Il doit sans cesse être animé par les valeurs prônées par sa religion en prenant exemple sur les nobles qualités enseignées par Le bien-aimé Messager.
Comme le dit l’adage :
« N’essayez pas de devenir un homme qui a du succès, essayez de devenir un homme qui a de la valeur. »