Imaginez que la communauté scientifique et médicale, dans un consensus général, demandent à la population, de prendre un traitement à cause d’une longue exposition à des substances toxiques invisibles.
Les effets sont imperceptibles pour le moment, mais chacun doit obligatoirement suivre cette médication unique, testée et certifiée, plusieurs fois par jour, durant des années pour se libérer des toxines et éviter un drame sanitaire.
La majorité comprend qu’il est vital de suivre la prescription, même si c’est contraignant et pas appétissant. Malheureusement, beaucoup refusent, affirmant qu’ils vont bien et que tout ceci n’est que supercherie.
Le temps passe et petit à petit, se font entendre des personnes, sans compétence médicale et scientifique, qui expliquent et convainquent de plus en plus de monde, que les médecins ne sont que des hommes, qu’ils sont faillibles et que le traitement qu’ils ont donné à la population depuis des années est amer et trop contraignant.
Ils disent que ça rend les gens bêtes, tels des moutons qui suivent sans réfléchir, alors que chacun a un coeur et une raison pour décider ce qui est bon pour lui ou non.
Ni une ni deux, ils s’emparent des réseaux et proposent un nouveau traitement (qui n’est autre qu’un placébo) sans contraintes, très coloré et sucré à prendre selon ce que «dictera son coeur».
Les gens qui en ont marre des impératifs du 1er traitement se laissent séduire, car pour eux, c’est une merveilleuse libération de s’extirper des carcans qui leur étaient imposés.
Ils achètent ce nouveau traitement en masse (évidemment payant contrairement au précédent) s’extasiant de voir la vie plus légère, plus gaie et plus saine.
Ce scénario étrange et dangereux, est à l’image de ce qu’il se passe avec notre religion.
Certains réformateurs vendent un concept religieux aseptisé, au goût sucré et coloré qui donne la sensation d’être parmi les sages et les éveillés, ceux qui ont mieux compris que toutes les sommités religieuses avérées.
De grâce, ne nous laissons pas berner par les faux semblants, les beaux parleurs et les apparences souvent trompeuses.
Comme le dit l’adage :
Quelle plus évidente vérité, qu’un mensonge qui nous plaît ?