On ne va pas se mentir, Ramadan s’en est allé et avec lui, le goût de l’effort, du sacrifice et de la volonté s’est dissipé.
La ferveur pour accomplir les prières à la mosquée s’est atténuée.
L’engouement pour que chaque jour, soient évoquées et récitées les paroles de notre Majesté s’est estompé.
Pour beaucoup, nous avons considéré l’effort durant le mois de Ramadan comme une finalité.
Une fois le bandeau de l’arrivée traversé, nous nous sommes octroyés un repos à durée indéterminée, sauf pour celui à qui la miséricorde de l’assiduité a été accordée.
Le mois de Ramadan est un mois privilégié, empli de bénédictions et de facilités, particulièrement lorsque certaines entités sont enchaînées.
Cependant, nous ne devons pas nous contenter de performer une fois dans l’année puis nous reposer sur nos lauriers.
Le mois de Ramadan doit être un palier qui nous permet de goûter à la piété qui mène à l’éternelle félicité.
Il a été dit aux croyants dévastés par la mort de notre bien-aimé Messager :
Ramadan nous a quitté, mais le Seigneur de Ramadan est vivant et ne meurt jamais.
Puissions-nous le comprendre et ne jamais cesser nos efforts pour l’adorer de la manière qu’IL aime et agrée.