A l’ère des réseaux sociaux – entre les Influenceurs qui étalent à longueur d’heures leur bonheur et l’avènement du Développement Personnel – qui entretient la mise en avant du SOI & de sa réussite personnelle – la modestie et l’humilité ont été sacrifiées laissant place à l’ego arborant fièrement la couronne de la vanité.
Les sources religieuses expliquent que la vanité résulte de la bonne opinion que l’on a de soi – oubliant (ou minimisant) que ce n’est QUE par la grâce d’Allah, Son assistance et Son aide que nous sommes ce que nous sommes.
Les vaniteux font souvent leur propre éloge, car la vanité pousse à l’égocentrisme et au narcissisme, forme d’adoration aveugle de soi.
À notre époque beaucoup embrassent la vanité de manière directe ou indirecte, consciente ou inconsciente, en exposant ostensiblement au monde leur vie, mais également les propos élogieux privés reçus de leurs followers republiant inlassablement chaque message & story pouvant les mettre en valeur.
Omar ibn elKhattab a dit au sujet des éloges:
«Vous n'allez cesser de dire ce genre de paroles à un homme jusqu'à ce que vous le fassiez tomber dans la perdition»
En effet, lorsque le miroir du discernement se brise, l’homme devient vaniteux et se retrouve totalement dominé par son «Moi».
De fait, le vaniteux ne supporte pas la critique, il n’aime que les éloges et les compliments.
Ivre de suffisance, il s’imagine être un modèle en possession de savoirs, de lumières et de vérités que lui seul a décelés.
Chère communauté, si le croyant ne fait pas attention, son âme, touché par la vanité, se dressera pleine d’orgueil et de prétention et corrompra ses propos, ses œuvres et sa vision.
Il est primordial de revenir aux enseignements délivrés par notre religion, à savoir : l’acquisition de nobles sciences et du bon comportement, dans la sincérité, la modestie, l’humilité, la discrétion, la pudeur et toutes les qualités exhortées dans notre Livre Sacré.
Une sagesse dit :
« La vanité a deux oreilles, l’une pour l’éloge, l’autre pour la réprimande, la première entend très clair, la seconde fait toujours la sourde ».
Puissions nous toujours en être préservés.