Nous vivons une époque où les valeurs sont totalement inversées et le blâmable incroyablement banalisé.
Nous sommes arrivés à un point où celui qui prône le blâmable est honoré et celui qui le condamne est méprisé.
Nous pouvons le constater chaque jour sur les réseaux sociaux.
À l’ère du téléphone et de l’ultra informations, notre cerveau fait face quotidiennement à des centaines d’écrits, d’images et vidéos qui nous poussent à la banalisation.
Ce qui était choquant il n’y a pas si longtemps, devient, jour après jour, d’un banal déconcertant.
Pour le croyant, il n’y a rien de pire que banaliser le mal et les mauvaises actions.
Le compagnon Anas a dit :
« Certes vous commettez des actes (péchés) qui semblent à vos yeux aussi fin qu’un cheveux, alors que nous avions l’habitude de considérer ces actes au temps du Prophète ﷺ comme des péchés menant à la perte. » [Sahih Boukhari]
« Y’A RIEN DE MAL ! »
« C’est bon ! On est en 2024 ! »
Voilà ce qui se dit quotidiennement et qui pousse à minimiser les mauvaises actions, sans jamais se remettre en question.
Nous devons absolument faire l’effort de ne jamais banaliser le péché, en gardant toujours notre coeur et notre langue imprégnés par l’évocation de Dieu.
En tout lieu, en tout temps et en toute situation :
«Ne regarde pas la petitesse de ton péché, regarde plutôt la Grandeur de Celui à qui tu désobéis ! »
Puissions nous toujours compter parmi les sincères et les bien-guidés.