Sentiment d’inutilité, faible estime de soi, pensées morbides, état dépressif, voilà de quoi souffrent, selon certaines études, de nombreuses personnes, à cause des réseaux sociaux.
Comment pourrait-il en être autrement lorsque chaque jour des milliers d’influenceurs et créateurs de contenus font tout leur possible pour nous appâter à coup de photos et vidéos ?
Orchestrer son intimité, offrant des morceaux de vie tronqués, souvent loin de la réalité, cause nombreux dégâts, mais pourquoi cesser si c’est cela qui attire toujours plus d’abonnés ?
Au diable E= MC ² , aujourd’hui l’équation du siècle est : 
{abonnés} = {popularité} = {visibilité} = {business} = {Money}
On assiste impuissant au court-circuitage de toutes valeurs telles la pudeur, l’honneur et la dignité, au point où le blâmable est banalisé, apprécié et encouragé..
Notre foi nous incite pourtant à la discrétion, l’humilité, la retenue et le respect d’autrui.
Dans la vie réelle on n’étalerait pas ses richesses, ses voyages, ses repas ou ses avantages devant les moins pourvus.
Et CQFD, à force de voir défiler tous ces contenus, beaucoup se sont convaincus que leur vie ne mérite pas d’être vécue.
Ils se comparent, se dévalorisent, dévalorisent leur conjoint, jusqu’à tomber dans l’ingratitude n’étant plus satisfait de rien.
Chère communauté, ne tombons pas dans les pièges de ce bas-monde, dans la culture du vide et du m’as-tu-vu.
Entraidons-nous à la patience et la piété, préservons-nous de toute action ou partage qui pourrait heurter les coeurs fragiles ou éprouvés.
Cultivons la gratitude à toute épreuve et oeuvrons dans le bien si nous souhaitons une vie meilleure.
«Le bonheur ne dépend pas de ce qui nous manque, mais de la façon dont nous utilisons ce que nous avons.»
Puissions-nous le comprendre et l’appliquer, nous aurions tous à y gagner.