Un cadre nécessaire

Enfant, nous avons tous dû ressentir un sentiment d’injustice lorsqu’on nous interdisait quelque chose.

Nous avons tous pensé au moins une fois que nos parents ne nous aimaient pas, étaient trop durs voire injustes.

Ils nous disaient tu comprendras plus tard ou c’est pour ton bien mais à ce moment de notre vie, on ne comprenait pas et on pensait à tort, avoir raison.

Des années plus tard, on se rend compte de notre mauvais jugement et on remercie sincèrement nos parents pour leurs efforts.

A contrario, il y a des parents qui, par amour, pensant bien faire, ne corrigeaient pas leurs enfants, même s’ils fautaient, ils fermaient les yeux, au point d’en faire des enfants rois : insupportables, dépendants, colériques et jamais satisfaits.

On pourrait faire le même parallèle avec l’éducation religieuse.

Les règles et les limites, que nous avons en tant que croyant, même si on ne les comprend pas même si elles peuvent paraître injustes ou difficiles sont un cadre nécessaire pour nous éduquer et nous garder sur le chemin droit.

Dans la vie, celui qui te conseille ou te corrige, même si ça fait mal, même si tu le trouves injuste ou sévère, est à l’image du parent qui veut ton bien

Celui qui ferme les yeux et te conforte dans ton erreur est tel le parent qui détruit son enfant.

Certains parents ont avoué ne pas vouloir corriger, gronder ou mettre de limites à leurs enfants car ils avaient peur que leur progéniture ne les aime plus ou moins.

Et ça rappelle la parole d’un pieux prédécesseur qui disait :

« Le fait d’ordonner le bien et d’interdire le blâmable ne laisse au croyant aucun ami : on leur ordonne le bien, ils nous insultent préférant écouter les débauchés

Aujourd’hui, sans s’en rendre compte, la majorité écoute, s’abonne, suit et soutient ceux qui les mènent au blâmable ou à leur perte.

Au Jour dernier, ces personnes voudront se déculpabiliser en accusant quiconque, de ne pas leur avoir fait le rappel ou de ne pas avoir insisté – alors qu’ici-bas ils se détournaient, se moquaient ou rabaissaient ceux qui avaient pris cette difficile responsabilité.

De grâce, ne nous laissons pas berner par les passions, l’ego, les faux semblants et les faux amis, car en vérité :

« Celui qui te conseille t’aime, celui qui te laisse faire te trompe ».

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